Tuesday, June 30, 2009

Stawasmus Chief

Quelle belle journée! Vraiment! Comme je commence à travailler bientôt et que le Papa était en congé quelques jours cette semaine, nous avons décidé de laisser la Poulette à la garderie aujourd'hui et d'aller en randonnée. Ça faisait plusieurs fois que je disais au Papa que j'avais envie d'une "vraie" randonnée, une plus difficile et aller à mon rythme. On s'entend qu'avec la Poulette, c'est plaisant mais c'est aussi plus limité, on doit aller à son rythme sur des pistes plus faciles et je comprends très bien et on n'arrêtera pas de le faire. En fait, j'étais un peu jalouse du Papa car il avait fait deux superbes randonnées pendant notre absence en mai dernier : Seymour, que nous avions fait ensemble en août dernier, et le Stawasmus Chief, que je n'avais jamais fait mais dont j'avais entendu parler.
Nous avions prévu de faire cette randonnée pour ce matin par contre, après avoir reconduit la Poulette à la garderie, je me suis mise à regretter : "Et si on retournait la chercher?", ai-je lancé au Papa qui m'a tout de suite rappelé mon souhait de faire cette randonnée... Je me suis quand même mise à hésiter... "Et si on manquait de temps? On pourrait faire une randonnée plus facile, plus près" Il m'a raisonnée et j'ai fait confiance. Ça valait tellement le coût!

Nous sommes partis à 10 h. On arrivait à 11 h. À 11 h 15, on commençait la montée. À 15 h 10, nous avions terminé, à 14 h 20, nous ramassions la Poulette à la garderie.

Nous avions apporté nos deux caméras. J'ai de superbes photos des deux appareils mais, étonnamment, la plus petite a fait certaines photos plus réussies que la Nikon!!!
La randonnée était assez intéressante merci! Il y avait des sections où il fallait se tenir à une chaîne pour monter la parois rocheuse. On s'agrippait aux racines, on montait comme des chèvres de montagnes! Nous avons fait le sommet 2 et le sommet 3, chacun d'eux valait l'effort pour le plaisir de grimper et les points de vue.

À un certain moment, nous avons croisé un point de vu époustouflant entre deux falaises.

Durant la descente, nous entendions un arbre grincer, comme s'il allait nous tomber sur la tête... assez épeurant, je dois avouer... j'ai dit au Papa de se tenir loin de moi, comme ça au moins, si une arbre nous tombait dessus, un de nous serait sauvé!!!
Je vous dis que ça fait du bien de passer du temps avec son partenaire... même si au départ on se sent cheap de laisser derrière la Poulette... Depuis janvier, nous avons eu deux belles sorties ensemble et pas n'importe quelles : celle d'aujourd'hui et notre journée à Whistler. J'en garderai de très bons souvenirs et ça donne le goût de recommencer plus souvent.
Ah, pis, il y avait aussi une autre charmante compagnie :)
Au terme de la randonnée, j'ai voulu faire une photo rigolote par contre, en réalité, je me sentais vraiment très bien.


Sunday, June 28, 2009

Week-end en vrac


En fin de semaine, Dame Nature était de notre côté. Nous avons commencé ce samedi en allant au bord de la mer tandis que le Papa courait avec un ami sur le seawall la distance d'un demi-marathon pour son entraînement.


Nous avions construit un château et voulions jouer avec, alors on s'est fabriqué des personnages avec des bouts de bois et d'algues ramassés au bord de l'eau.

Évidemment, c'est amusant de s'enterrer et de faire pousser des orteils en les arrosant avec de l'eau.

Et un incontournable : se tremper les pieds dans la mer et essayer de trouver des trésors.
Quand la course fut terminée, nous sommes allés luncher chez un des membres de Tourism Vancouver, le Central Bistro, dans English Bay. C'est un bon petit resto pas trop cher que j'avais découvert lors d'un FAM Tour (tour de familiarisation avec les membre de T. Van. - on visite des membres et ils nous font découvrir leur cuisine ou leurs produits. C'est très intéressant ).

En soirée, nous sommes retournés au centre ville, à Gastown, pour assister à un des spectacles du Vancouver International Jazz Festival. Franchement, c'est beaucoup plus petit que le Festival de Jazz de Montréal. L'ambiance n'est certes pas la même. Le festival se déroule à plusieurs endroits à travers la ville, ce n'est pas comme à Montréal où à un endroit fixe se regroupent toutes les festivités. Et ils ne vendent pas d'alcool sur le site, mis à part dans les restaurants, alors les gens sont sûrement moins dégourdis :) Qu'à cela ne tienne, nous nous sommes amusés et la Poulette a dansé, dansé, jusqu'à ce que les autres la suivent et que le party pogne!!! Ça commencé avec des enfants qui se sont joints à elle, puis de jeunes femmes, puis, d'autres personnes. Nous sommes entrés assez tôt car un demi marathon ça fatigue un homme quand même, et puis, il s'était mis à pleuvoir un peu dans la soirée.

Dimanche, j'avais un séance de bénévolat à faire dehors,ensuite, comme la Poulette avait de nouvelles lunettes de plongée, nous sommes allés les essayer dans une piscine extérieure chauffée. Nous ne sommes pas restés longtemps car il y avait beaucoup de vent.





Friday, June 26, 2009

Cates Park


Ça va faire bientôt un an que j'habite ici. Je me suis promenée autant comme autant... mais je ne l'avais jamais vu ce parc... N'avais aucune idée de son existence... Le Cates Park.

Cette semaine, nous avions prévu de faire un pique-nique avec des amis rencontrés l'année passée et que nous avions revus quelques fois depuis. Ce matin, nous nous fixions un lieu de rencontre quand elle m'a dit "Allons au Cates Park, c'est bien mieux, il y a un superbe module de jeux".

Ah bon? Moi qui trouvais les modules de jeux dans mon coin plutôt petits et qui se prenais à rêvasser aux parcs de mon quartier à Montréal... j'étais un peu sceptique. J'ai donc accepté de les rejoindre là-bas.

Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir ce fameux parc à un peu moins de 10 minutes en voiture de chez moi. Il était là, sur le bord de la plage en plus! Une plage d'où je pourrai voir les couchers de soleil en septembre lorsqu'il sera moins haut dans le ciel. J'ai lu aussi qu'il y avait des étoiles de mer, des crabes et tout, et tout, quand la marée est basse. Chouette!

La Poulette était très contente de découvrir cet endroit et d'enfin faire un vrai pique-nique avec des amis, le premier pique nique de l'année, mis à part celui de la dernière randonnée. Il faisait vraiment très beau. Je ne m'attendais pas à ça, sinon, nous aurions mis des shorts... mais c'était une superbe surprise. La Poulette m'a encore une fois démontré à quel point elle parle bien anglais. Mon amie était stupéfaite devant son progrès.

J'ai hâte de retrouner à ce parc... mais bon, avec mon travail qui devrait commencer le 6 juillet, on n'aura pas aussi souvent la chance d'y aller... On verra, on fera notre possible, car il est très agréable pour une Poulette d'aller dans un parc comme celui-là. Je pourrais même y faire des souper/pique-nique au bord de l'eau.

Thursday, June 25, 2009

photos par temps gris


Aujourd'hui, j'avais un RDV au centre ville. J'avais apporté ma petite caméra de poche et quand j'ai vu le drôle d'effet qu'avait cette journée grise sur la ville, j'ai pris quelques clichés ici et là. C'était mystérieux, la lumière traversait certains nuages et cela faisait ressortir les couleurs de quelques édifices... j'aurais aimé avoir plus de temps et me promener un peu plus pour faire d'autres photos dans ce contexte intéressant.

À l'ouest du nouveau centre des congrès

En quittant le Waterfront Centre, on voit le Canada Place.




En marchant vers mon stationnement.


Rien de très "glamour", mais un point de vue intéressant en hauteur. Ce qui m'intéressait était de capter l'ambiance.

Mot du jour : zénitude

Bizarre, je regarde mon fil RSS aujourd'hui et voici ce que je vois :

Le Monde à Silvana
Zénitude dans la préparation

Profession Maman
Zenitude à l’horizon

La zénitude en tête...
Des prises et vues d’une journée au chalet

et même ici, on parle de bonheur

Les Drolet-Harvey
Merci la vie!

C'est le mot du jour, et pour moi, c'est tout le contraire aujourd'hui, mon bouclier d’optimisme et de pensée positive pour contrer le mal de vivre ambiant est en panne.

Je ne sais pas pourquoi, mais je dois constamment lutter pour garder le moral. Ce n’est pas toujours facile. Je regarde les belles choses, je contemple ma fille, j’essaie d’être heureuse et reconnaissante. Je me concentre sur le présent et tente de faire confiance à la vie pour le futur. Ça me réussit un certain temps, mais s’il m’arrive un stress émotif, je m’affaiblis, mon bouclier de protection perd de son efficacité et tout le mal de vivre latent m’envahit.

Vous savez, si je regarde l’immédiat, je suis dans une belle maison, ma fille est en santé, son père en prends bien soin… si je regarde les perspectives d’avenir ou le temps qui passe, c’est là que tout devient noir…

Pourtant, aujourd'hui, j'aurais une bonne raison de me réjouir. Je viens de me trouver un emploi je crois, et pas n'importe lequel, un contrat qui touche aux Olympiques et l'organisation d'événements. C'est super! En même temps, je suis morte de peur et déçue de ne pas pouvoir profiter de mon été avec la Poulette. Mon chômage terminait dans deux semaines et j'avais pris la décision de ne plus chercher à ce moment là.

Cet emploi n'est même pas le fruit de mes recherches récentes, mais celui de courriels envoyés en décembre, juste avant les fêtes... Ils m'avaient répondu qu'ils pouvaient possiblement avoir besoin de moi en janvier, puis plus rien pendant six mois. Avant hier, j'ai reçu un appel; hier je les rencontrais; et ce matin ils m'ont informé qu'ils m'enverront une ébauche de contrat d'ici mercredi. Niaiseux de même. Quand j'ai accepté de les rencontrer, je ne savais même pas de quoi ils avaient besoin... Quand ça se passe comme ça, on ne peut pas aller contre le courant. C'est un message que la vie nous envoie.

Bref, je vis en ce moment un stress émotif et toutes les tristesses que je tentais d'ignorer m'assaillent. Je n'arrête pas de pleurer depuis hier et j'ai mal à la tête.

Aujourd'hui, je ne suis pas dans le ton... le mot du jour ne s'applique pas à moi.

Monday, June 22, 2009

Le temps file comme du sable


Le temps file ma Poulette, tu auras 4 ans dans moins d'un mois. Je ne peux pas m'empêcher de me rappeler qu'il y a quelques années je ne te connaissais pas. Je ne savais pas alors ce qu'était d'aimer de toutes ses trippes. Oui, j'aime Papa, énormément, j'aime aussi ma famille, mais rien n'équivaut l'amour que j'ai pour toi. Je n'arrête pas de te le dire, tous les jours je te le répète, je t'aime de tout mon coeur.

Le creux de ton cou sent le biscuit et tes petits bras douillets sont à croquer. J'adore te réveiller le matin quand tes joues sont encore toutes chaudes. Je comprends pourquoi certaines mamans parlent de petits biscuits en pain d'épices :)

Tu me fais rire, tu m'étonnes, tu me surprends. Je suis tellement fière d'être ta maman! Des fois j'aimerais être meilleure, éviter les maladresses ou de faire un tâche noire sur la toile blanche que tu es. J'aimerais plutôt y peindre des fleurs et des arc-en-ciels, que s'y trace le paysage d'un bonheur paisible. Tu as tellement de choses à apprendre et à m'apprendre... Je voudrais que tu puisses conserver ce regard curieux et observateur que tu portes sur la vie. J'aimerais te partager le goût de la beauté.
En terminant, je souhaite que ton destin soit celui d'une femme accomplie, bien dans sa peau, courageuse et généreuse. Une femme heureuse.

Souviens toi que Maman et Papa seront toujours là pour toi, pour t'encourager, te soutenir et te donner leur amour. Fais confiance à la vie.

Sunday, June 21, 2009

Petit tour sur Grouse Mountain

Ce cher Papa, il s'entraîne vraiment rigoureusement pour son prochain marathon en octobre, entre temps, il se prépare à courir un 20 km en juillet. Dans cet objectif, il coure pas mal tous les jours. Ce samedi, je lui ai dit "Hey, et si on allait à Grouse Mountain aujourd'hui? J'ai ma passe pour aller au sommet avec la télécabine!", il a répondu "Ouais, c'est une idée, je pourrais vous rejoindre en haut!". C'est ce qu'il a fait. Ça devait lui sembler facile cette fois-ci car il n'avait pas la Poulette dans le dos, contrairement à la dernière fois.

Pour la montée, la Poulette et moi étions confortablement installées dans la télécabine et nous nous sommes dirigées vers les nuages avec le sourire. Puis, 2,9 km plus tard, après avoir grimpé 850 mètres en hauteur, Superman nous a rejointes. Tandis que nous avions encore un peu froid, lui, de son côté, faisait de la vapeur et était en sueur!



Entre notre arrivée au sommet et celle du Papa, nous nous sommes promenées et avons marché dans les nuages, pris des photos et regardé un amusant spectacle de bûcherons.
On voit ici quelques courageux qui viennent de terminer leur ascension à pieds dans les nuages.

La Poulette m'a dit "Passe-moi ma caméra, je veux prendre une photo!"
Moment intéressant du spectacle : deux hommes se tenaient en équilibre sur un billot. Ils tentaient de se faire tomber l'un et l'autre. Compte tenu du temps, l'eau devait être froide! Brrrr... mais c'était franchement amusant. À leur place, j'aurais tenu au moins... 0.004 secondes.



Puis, un bûcheron, se faisant passer pour un touriste, s'est mis à monter un poteau... Au sommet, il faisait des blagues, se tenait sur la tête, traversait d'un poteau à l'autre. La Poulette était morte de peur, malgré mes tentatives de la rassurer.

Un gros bravo à l'équipe! Bizarre quand même que sur cette photo on ne voit pas la brume sur les arbres, mais croyez-moi, nous étions dans les nuages.


Ah oui, avant l'arrivée du Papa, on a croisé une dame avec un aigle à tête blanche. Ça tombait bien puisque nous avons par la suite visionné sur un écran de cinéma un documentaire à vol d'aigle au dessus de la Colombie Britannique. Très intéressant. La Poulette se prend maintenant pour un bébé aigle.

Puis, finalement, les nuages ont commencé à se dissiper et le soleil était maintenant de la partie.